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Boissons sans alcool : sur le chemin du développement durable

Recherche de nouveaux emballages, poursuite de la réduction du poids des bouteilles, création de filières d’approvisionnements en France.... Les industriels des boissons se démènent pour être irréprochables en termes de développement durable.

Le développement durable continue d’être un élément majeur de la stratégie des acteurs de l’économie. Pour les aspects « bon pour la planète » et citoyen, bien sûr, mais aussi pour les économies substantielles générées par les réductions d’emballages et autres efforts logistiques, pour ce qui concerne les boissons. Des économies qui tentent de compenser les inquiétantes hausses des prix des matières premières. Ainsi, des bouteilles d’eau de 1,5 litre produites sont passées de 32 à 25 grammes de PET en dix ans, et la quantité d’eau utilisée pour un litre de produit fini est passée de 3,5 à 2 litres sur l’ensemble de la gamme. Et les chantiers sont loin d’être terminés. Ainsi, Coca-Cola Entreprises (CCE) vient d’entamer une nouvelle phase et s’est fixé comme nouvel objectif, celui de réduire d’un tiers son empreinte environnementale d’ici à 2020. À ce jour, une bouteille de 1,5 litre, le standard retenu pour l’affichage environnemental, émet 35 grammes de CO2 pour 100 millilitres. De son côté, Orangina Schweppes France, qui a économisé 4 000 tonnes de matériaux par an depuis 2006, innove « durable » comme, en 2012, en lançant Pampryl Envie avec des bouteilles composées à 50% de R-PET (PET recyclé). La dimension environnementale étant maintenant elle aussi prise en compte. Globalement, les actions en faveur de l’environnement dans cette société tournent autour de trois axes : l’optimisation de ses emballages, l’origine de ses fruits et la protection des ressources en eau.  

31% des contenants boissons en PET

De fait, l’optimisation des emballages reste le chantier sur lequel les acteurs font le plus d’efforts. En réduisant le poids des bouteilles, en incorporant du R-PET et, dans quelque temps, en lançant des bouteilles en PET à 100% d’origine végétale. Les acteurs américains PepsiCo et Coca-Cola recherchent activement la bonne formule, celle qui protégera aussi bien le contenu que le PET classique. Déjà, Volvic et Coca-Cola intègrent un peu de PET issu de mélasse de canne à sucre dans certains formats de bouteilles. Sous toutes ses formes, le PET est le matériau le plus largement utilisé dans les contenants de boissons : 31% au niveau mondial, selon Sidel, leader mondial des solutions PET pour le conditionnement des liquides alimentaires. L’acier (22% des emballages boissons) n’est pas en reste. Déjà en En 2012, Britvic, gros utilisateur d’acier pour ses bidons de sirops Teisseire, a diminué de 17% le poids d’acier de ses formats 1,5 litre, ce qui a permis d’économiser 40 tonnes d’acier sur l’année. Comme le PET, l’acier se recycle, mais les consommateurs ne le savent pas assez. En 2012, la marque a été obligée de rajouter sur ses packagings le pictogramme : " Donnez une deuxième vie à ce bidon". Car un autre enjeu, commun à tous les industriels, est bien d’inciter les consommateurs à mieux trier leurs emballages, la seule manière d’obtenir suffisamment de matériaux recyclés.

 Une filière française ignorée du consommateur

À ce jour, 51% des bouteilles en PET sont recyclées. Un taux à augmenter pour éviter la pénurie de R-PET. « Au fur et à mesure que les emballages sont renouvelés chez PepsiCo France, un logo est apposé pour inciter au tri .

Du côté du contenu, les produits cultivés « près de chez vous » ont la cote. Mais, jusque-là, les Français ignoraient que, à 90%, leur jus de pomme provient des vergers du Val de Loire ou de Normandie. Alors, la filière « pomme » s’est organisée pour créer le logo « 100% pommes de France », à apposer sur l’emballage. Les consommateurs disent même qu’ils sont prêts à payer un petit surplus pour un jus de pomme français. Alors, si le développement durable rime avec valorisation des produits, tous les espoirs sont permis.



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