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De mauvais chiffres pour les hôteliers français en mai 2014

Selon le baromètre Deloitte / In Extenso, le mois de mai 2014 affiche un bilan "négatif". Les chiffres d’affaires sont en net recul dans presque toutes les catégories sur l’ensemble du territoire, et la timide reprise amorcée en avril ne se confirme pas.

La majorité des destinations affichent des performances retrait. L’activité a été pénalisée par un calendrier particulièrement défavorable à la clientèle d’affaires. La multiplication des ponts a réduit la demande d’affaires et cette baisse d’activité n’a pas été compensée par une clientèle de loisirs toujours frileuse dans un contexte économique morose. Le mois d’avril laissait entrevoir une éclaircie, mais elle n’a pas fait le printemps ! C’est surtout l’occupation qui a pénalisé les hôteliers. La fréquentation des établissements est en retrait par rapport à l’année passée. Selon les destinations, la baisse de la fréquentation a pu être partiellement compensée par une progression des prix moyens mais quand cela n’a pas été possible, les conséquences sur le chiffre d’affaires ont été lourdes.

Les hôtels grand luxe tirent leur épingle du jeu

Au global, le revenu moyen par chambre disponible (RevPAR) a diminué dans quasiment toutes les catégories : de -6,7 % (26 €) pour le super-économique à -1,5 % (150 €) pour le haut de gamme. La baisse est de 2,3 % (44 €) pour l’économique et de 1,8 % (72 €) pour le milieu de gamme. Seuls les établissements grand luxe n’ont pas enregistré un repli de leur RevPAR. Il a progressé de 1,5 % (358 €) par rapport à mai 2013.

Toutefois, si on se penche en détail sur les résultats de l’étude, on se rend compte que certaines destinations s’en sont mieux sortis que d’autres. C’est le cas notamment à Marseille, où le chiffre d’affaires a grimpé dans pratiquement toutes les catégories. Le RevPAR y a généralement gagné 12 % à 119 €.

Mais, pour le reste, les hôteliers ont été pénalisé par la baisse de la fréquentation de leurs établissements. Elle a parfois été compensé par une hausse des prix moyens. Mais pour ceux pour lesquels cela n’a pas été le cas, le RevPAR a lourdement chuté.

A Paris, il perd 6,7 % (433 €) pour le Grand luxe, 7,3 % (245 €) pour le Charme et 0,2 % (122 €) pour le Milieu de gamme. Les établissements économiques ont en revanche vu leur RevPAR gagner 1,5 % (80 %) en mai 2014.

En province, hors Côte d’Azur, le chiffre d’affaires baisse partout : -7,1 % pour le super-économique, -4,6 % pour l’économique, -3,6 % pour le milieu de gamme, -2,5 % pour le haut de gamme et même -7,9 % pour le grand luxe.

Quant à la Côte d’Azur, le RePAR s’est écroulé également dans l’ensemble des catégories d’hôtels : -7,2 % en super-économique, -0,5 % en milieu de gamme, -2,6 % en haut de gamme et -2,8 % en Grand luxe.



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