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L’hôtellerie française à la peine au premier trimestre 2014

Le chiffre d’affaires de l’hébergement dans l’hôtellerie en France affiche un recul généralisé au premier trimestre, de 1% à 5% selon les catégories. Et la fréquentation continue de reculer.

Entre le 1er janvier et le 31 mars, comparé à la même période l’année passée, l’évolution du taux d’occupation varie de -4,3% pour le grand luxe à -0,1% pour l’économique, selon le baromètre mensuel du cabinet InExtenso-Deloitte publié jeudi. Le principal indicateur du secteur, le revenu disponible par chambre (RevPAR), qui combine le taux d’occupation et le prix moyen payé par chambre, a, lui, enregistré un recul sur cette même période compris entre -4,8% pour le super-économique et -1% pour le grand luxe. Pour le seul mois de mars, l’évolution du taux d’occupation en France varie entre -5,9% pour le grand luxe et -2,3% pour l’économique et le haut de gamme. Le revenu disponible par chambre (RevPAR) a pour sa part baissé de jusqu’à -5,4% pour le super-économique et -3% pour l’économique. Comme en février, la capitale n’a pas été épargnée par cette morosité. La quasi-totalité des indicateurs sont en berne. Le niveau de fréquentation reste élevé à Paris, mais des tensions se font sentir sur les prix, selon Deloitte.

Morosité conjoncturelle et élections en cause

Le cabinet affirme que le climat économique et la tenue des élections municipales ont pesé sur ces résultats. Les vacances scolaires des zones A et B, qui ne se sont achevées qu’à la mi-mars, ont également limité les déplacements d’affaires dans la capitale.

La côte d’Azur n’est pas épargnée. Sur cette zone, le RevPAR de la catégorie super-économique chute de 10,2% au premier trimestre, de 9,5% pour le grand luxe et de 7,3% pour le milieu de gamme.

Sur le reste du territoire, les indicateurs sont globalement dans le rouge quelle que soit la catégorie d’hôtel observée. Si Marseille affiche un recul logique de ses performances (en comparaison avec une année 2013 marquée par de nombreux événements culturels), la chute des taux d’occupation observée sur les autres métropoles, dans de nombreux cas supérieure à 10%, est inquiétante, relève Deloitte.

Parmi les rares exceptions du mois de mars, le cabinet pointe Bordeaux, où la tenue d’un événement professionnel a dynamisé les performances hôtelières du mois, sur le marché haut de gamme en particulier.

Deloitte rappelle cependant que, dans une conjoncture qui rend plus que jamais la clientèle sensible aux prix, les professionnels n’ont pas pu répercuter la hausse de 3 points de la TVA entrée en vigueur le 1er janvier.



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