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La bio, l’avenir de l’huile d’olive française

La bio serait-il le seul avenir des producteurs d’huile d’olive français ? C’est du moins ce que pense l’interprofession. Réunie au Sitevi (le salon des filières vigne, fruits, légumes et oléiculture, à Montpellier) pour les 4e assises de l’oléiculture biologique.

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Pourtant, seulement 12% des exploitations françaises sont passées au bio, seule alternative possible face à la concurrence espagnole. Produire de l’huile d’olive en France coûte cher : 10 euros le litre, contre deux euros seulement en Espagne, rapporte Christian Argenson, directeur de l’Afidol, l’association interprofessionnelle de l’olive. Avec de tels coûts de production l’huile française est obligée de se vendre cher, 17 euros le litre en moyenne, contre 6 à 7 euros pour l’espagnole.
 "Et oui, nous sommes à la limite nord de la zone de production, nous avons moins de chaleur et de soleil, et donc, de plus faibles rendements". Mais "le fait qu’on ait moins de soleil a aussi un avantage, il permet aux fruits d’être moins agressés et d’avoir des huiles avec plus d’expressions et d’intensité fruitée", poursuit Christian Argenson.

L’huile bio : un marché porteur

Un raffinement qui pourrait aider l’huile d’olive française à se démarquer, notamment grâce aux appellations du label bio. La filière dispose déjà de huit appellations (Nyons, Vallée des Baux-de-Provence, Aix-en-Provence, Haute-Provence, Nice, Corse, Nîmes et Provence), exclusivement dans la région Provence-Alpes-Côtes-d’Azur, principale région productrice.

En bio, les producteurs ne peuvent pas se permettre de vendre leur huile plus chère qu’elle ne l’est déjà, mais ils la vendent mieux. "Elle s’écoule plus facilement, surtout dans les épiceries fines ou les marchés cibles, le Royaume-Uni, l’Allemagne ou même le Japon", assure le directeur de l’Afidol.

La France est le 5e producteur européen d’huile d’olive avec 5.500 tonnes par an, et le 5e pays consommateur. Reste que l’huile d’olive y est la seconde huile végétale la plus consommée après celle de tournesol : elle représente 22% des huiles vendues en grandes surfaces et 41 % des ventes en valeur, selon l’Afidol.

Avec AFP.



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