Malongo rectifie le tir concernant le coût de ses déchets lors de la préparation des doses de café

Un coût réel 30 fois plus élevé que celui estimé à l’origine : c’est ce que l’entreprise Malongo découvre concernant le vrai coût de ses déchets, notamment liés aux chutes de matières première lors de la préparation des doses de café.

Accompagné par l’ADEME et le cabinet Ernst and Young, Malongo, société spécialisée dans la torréfaction de café vendu en doses, paquets et boîtes, s’est engagée dans une démarche de comptabilité du coût complet de ses déchets selon la méthode MFCA ( Material Flow Cost Acounting Iso 14051). "Cette initiative fait suite à de nombreuses actions déjà mises en place pour la réduction des déchets", explique Emilie Neyme, chargée assurance qualité et développement durable de l’entreprise. "Au travers ce projet, nous souhaitons mesurer la charge financière liée à nos déchets pour identitéfier les marges de manoeuvres restantes". Le verdict a été sans appel : en intégrant le coût des matières premières perdues durant la phase de production, le prix des déchets est trente fois plus élevé que celui initialement perçu. Ce coût s’explique principalement par les chutes de matière première engendrées lors de la préparation des doses en papier et carton. " Nous savions que les principaux coûts étaient concentrés sur ce poste, mais nous sommes stupéfaits par les résultats de cette étude. Les sommes en jeu vont nous permettre de justifier la recherche de pistes d’action pour les réduire", poursuit Emilie Neyme.

Parmi ces pistes : séparer le papier du carton sur les chutes de matière afin de revendre le carton à un papetier et évaluer la possibilité de faire de même avec les pellicules de café, en tant que combustible à une chaufferie locale.