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Préoccupations environnementales : le jardin aussi

Une récente étude réalisée par Kheolia sur la la projection du jardin dans la prochaine décennie, prend en compte de plus en plus le rôle du développement durable dans ce secteur.

Face aux nouvelles préoccupations du respect de l’environnement, le jardin s’adapte : meilleure gestion de l’eau (arrosage automatique), choix des plantes, abris pour les animaux...

Impact induit des changements climatiques, avec des conséquences sur le monde végétal

Les changements climatiques supposés devraient entraîner divers effets sur le développement et la croissance des plantes, avec des époques de germination, de bourgeonnement, de floraison et de fructification plus précoces, un allongement de la période de végétation, une croissance et un développement plus rapide, avec une augmentation de l’activité végétative. Orienter la recherche vers des plantes moins gourmandes en eau constitue assurément une voie de grand avenir.

Un objectif intéressant à atteindre : limiter l’entretien

On s’oriente vers des plantes à croissance lente pour limiter la fréquence des opérations de taille, voir les bannir totalement, car il est parfois difficile de maîtriser les techniques pour ce type d’intervention. Par ailleurs, l’effet décoratif immédiat étant fortement recherché, les jardiniers seront, en 2020, de plus en plus tentés d’acheter des sujets déjà bien développés.

Une protection de l’environnement omniprésente

Les équipements liés aux comportements écologiques devraient occuper une place de choix dans les jardins de 2020, avec une présence accrue de nichoirs, mangeoires, abris pour hérissons ou insectes, récupérateurs d’eau, arrosage automatique, etc. La gestion de l’eau devrait donc constituer une problématique prioritaire, l’énergie solaire étant alors supposée pouvoir être utilisée à de nombreuses fins.

Le paradoxe de la gestion de l’eau

Le marché de la gestion de l’eau est voué à un fort développement, et les consommateurs attendent des innovations technologiques qui leur permettent de réduire le paradoxe entre : pénurie potentielle et désir intense de disposer d’eau à volonté dans leur jardin.

Une menace sanitaire grandissante

Une fois encore entrent en considération les changements climatiques attendus à l’horizon 2020. Si le scénario se confirme, un réchauffement global devrait engendrer un impact non négligeable sur la prolifération des nuisibles, des ravageurs et des maladies, tout simplement en raison des conditions bioclimatiques favorables qui en découlent. Il est certain que le plan Ecophyto 2018, qui, à cette échéance, vise à réduire de 50 % l’emploi des produits phytosanitaires sur notre territoire, risque d’influer lourdement sur les jardins de la décennie. Les possesseurs de jardin attendent des professionnels qu’ils solutionnent leurs problèmes de manière pratique, efficace et rapide, tout en réduisant l’impact inévitable des substances actives.

Un entretien dans le respect de l’environnement

L’entretien des jardins prendra une attitude de plus en plus écologique. Outre la volonté d’économiser l’eau, cette responsabilisation environnementale devrait se traduire par une réduction de l’utilisation des produits dits « chimiques ». La pratique du compostage est vouée à s’étendre, à condition d’être facile à mettre en œuvre. Les recherches actuellement menées dans le domaine des produits de soins et d’entretien du jardin se concentrent sur différents axes à même d’apporter certaines améliorations dès 2020, avec des traitements phytosanitaires non classés, une utilisation aisée d’insectes auxiliaires, l’emploi d’engrais et de fertilisants d’origine organique et avec une amélioration des techniques de culture hors-sol.

Un développement de la robotique

La volonté d’automatiser les travaux du jardin devrait se développer d’ici 2020, cela afin de diminuer leur pénibilité. Pour supprimer les efforts liés à l’entretien du jardin, l’une des solutions souvent évoquées devrait par ailleurs consister à sous-traiter les tâches les plus exigeantes à des professionnels compétents. Puisque les travaux automatisables comme la tonte peuvent désormais être confiés à des machines, l’intervention humaine devrait être consacrée à de plus nobles objectifs. Les paysagistes vont également à un statut de « designers d’extérieur » et de « coachs jardin », de nouveaux métiers qui devraient se développer.

Une forte envie de potager

Le potager devrait faire partie intégrante du jardin de 2020 . Ça confirme, s’il en était besoin, la forte dynamique du jardin vivrier. Désormais incontournable, le concept du potager miniature hors sol devrait aussi investir les terrasses et les balcons, sous des formes très variées. Dans les plus grands jardins, un verger devrait compléter le potager en fournissant des fruits frais dont on maîtrise la traçabilité et que l’on récolte à maturité optimale pour mieux en apprécier les qualités gustatives et nutritionnelles. Dans les plus petites surfaces, un ou plusieurs arbres fruitiers, surtout des cerisiers et des pommiers), utilisés aussi pour l’ornement ou l’ombrage, devraient faire office de verger miniature.



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