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Réchauffement climatique : de nouveau, le temps presse !

Avec ce cinquième rapport du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), les scientifiques confirment, comme dans leurs précédents rapports, l’urgence pour les Etats à prendre leur responsabilité, afin d’apporter une réponse au risque annoncé de voir une élévation importante des températures sur notre planète.

L’objectif du GIEC est d’établir un constat scientifique sur le réchauffement inédit de la planète, qui représente un défi pour l’ensemble de la communauté internationale. Il synthétise les travaux existants et ne diligente pas d’études. Il ne fait pas non plus de préconisations mais expose les options possibles aux décideurs politiques.

La synthèse publiée hier dimanche reprend les résultats de trois rapports thématiques rendus en septembre 2013 (preuves du réchauffement), en mars 2014 (impacts) et en avril 2014 (mesures pour atténuer la hausse des températures).

Ces trois volets sont rédigés par trois groupes d’experts différents, désignés par les gouvernements et les organisations internationales. Plus de 800 scientifiques ont directement participé à cet exercice.

Ce nouveau rapport de synthèse sur l’état de la planète est le cinquième après ceux de 1990, 1995, 2001 et 2007. Au terme de longs mois d’échanges au sein de la communauté des chercheurs, des milliers de pages découpés en chapitres sont validés par les scientifiques.

Ensuite, un résumé à l’attention des décideurs de quelques dizaines de pages est approuvé ligne par ligne, par consensus, par des délégations de tous les pays. Cette ultime validation, plus politique, touche à la forme mais ne revient pas sur le fond, explique le Giec.

Les 195 pays membres de la Convention des Nations unies sur le climat, engagés dans des négociations pour tenter de contenir l’ampleur du réchauffement et ses impacts, s’appuient sur les travaux du Giec.

En 2007, le Giec avait reçu, avec l’ex-président américain Al Gore, le prix Nobel de la Paix pour son travail de diffusion des connaissances sur le réchauffement et les mesures nécessaires pour le limiter.

Le partage des connaissances au niveau mondial que permet le Giec sur le climat était une démarche sans équivalent dans d’autres disciplines, mais la communauté internationale a souhaité mettre sur pied une nouvelle structure similaire pour la biodiversité. La Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES en anglais) doit publier ses premiers travaux fin 2015.

Agir maintenant, car les preuves scientifiques s’accumulent

"La science a parlé. Il n’y a aucune ambiguïté sur son message. Les gouvernements doivent agir. Le temps joue contre nous", a résumé Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies. Sans mesures supplémentaires pour limiter les émissions de gaz à effet de serre, le réchauffement pourrait atteindre 4 °C d’ici à la fin du siècle, alors que les Etats, sur les recommandations du GIEC, se sont en 2009 engagés à mettre en place des politiques qui permettent de contenir la hausse des températures à 2 °C.

"Ce rapport de synthèse fournit aux décideurs une feuille de route à partir de laquelle nous espérons qu’ils trouveront le chemin vers un accord global qui permette de contenir le changement climatique, a déclaré Rajendra Pachauri, le président du GIEC. Il nous fournit les connaissances qui permettent de faire des choix éclairés et de mesurer les conséquences de l’inaction."



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