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Sécurité alimentaire : un smiley qui rit ou qui pleure pour les restaurants

La Direction générale de l’Alimentation envisage d’apposer un autocollant, vert qui rit ou rouge qui pleure, à l’entrée des restaurants pour prévenir les consommateurs de l’état de l’hygiène des établissements lors de leur dernier contrôle. 

La Direction générale de l’Alimentation (DGAL) qui contrôle la sécurité dans les assiettes françaises envisage d’apposer un "smiley", vert qui rit ou rouge qui pleure, à l’entrée des restaurants pour renseigner les clients sur l’établissement. "Cette pratique existe déjà dans certains pays" a justifié lundi la patron de la DGAL Patrick Dehaumont citant le Danemark, la ville de New York ou celle de Shanghai.

Vote dans le cadre de la Loi d’avenir de l’agriculture

"Nous allons devoir lancer une expérimentation, dès le courant 2015, dans une région ou un département". La mesure doit être adoptée lors du vote définitif de la Loi d’avenir de l’agriculture, jeudi par le Parlement, qui inscrit "le principe de la mise en transparence des résultats des contrôles" effectués par la DGAL, dans tous les établissements (industrie et restauration commerciale) a expliqué M. Dehaumont. Ce qui signifie que "tout citoyen doit avoir accès au résultat des contrôles".

Quelle fréquence de révision ?

Le principe du smiley à la porte du restaurant, vert, orange ou rouge, doit être affiné notamment dans sa fréquence de révision : "On réfléchit : tous les ans ? tous les deux ans ? On ne va pas laisser un établissement au vert pendant dix ans sans vérifier" a indiqué M. Dehaumont. Il souligne cependant qu’un restaurant classé "rouge" fera de toutes façons l’objet de contrôles intenses voire d’une mesure immédiate ordonnant des travaux de mise aux normes ou la fermeture.

Faute de pouvoir compter sur des effectifs supplémentaires, les 4.700 agents actuels de la DGAL pourraient s’appuyer sur des "organismes délégataires" rémunérés par les professionnels, "comme le contrôle technique obligatoire des véhicules" fait remarquer le DGAL."Les professionnels sont tous demandeurs car c’est un bon moyen d’assainir la profession", assure-t-il en insistant sur le double objectif "d’information et de pégagogie".

De nouveaux organismes pour les contrôles ?

La loi d’avenir, affirme le responsable, va "verrouiller" le dispositif de contrôle et doter ses services des outils juridiques nécessaires pour leur permettre d’intervenir dans les établissements. Faute toutefois de pouvoir compter sur des effectifs supplémentaires, les 4700 agents actuels de la DGAL pourraient s’appuyer sur des "organismes délégataires" rémunérés par les professionnels, "comme le contrôle technique obligatoire des véhicules". 

La DGAL conduit des contrôles aléatoires plus ou moins réguliers dans les filières alimentaires, "de la fourche à la fourchette" selon la formule convenue et des plans de contrôle et de surveillance (PSPC) de certaines chaines de production - végétales et animales - plus sensibles pour rechercher des contaminants dangereux.



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