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The Brando : l’ultra luxe s’allie à l’écologie

L’hôtel Brando comprendra 35 villas privées totalisant 41 chambres, dont 30 villas avec une chambre, 4 villas de deux chambres, et une villa de trois chambres. Le resort mettra en vedette ses installations, dont deux restaurants, deux bars, un spa construit au-dessus d’un lagon d’eau douce, les logements du personnel, et un centre de maintenance appelé éco-station.

"The Brando" ouvrira l’année prochaine. C’est un investissement de 50 millions pour Pacific Beachcomber dirigé par Richard Bailey. Ce groupe représente l’atout majeur de l’industrie touristique polynésienne avec ses 4 hôtels de luxe sous l’enseigne Intercontinental du groupe IHG, et avec les hôtels Maitai à Bora Bora et à Rangiroa dans la catégorie 3 étoiles.

Ce resort très huppé jouira d’un cadre totalement unique. Ancien lieu de villégiature des rois tahitiens, Tetiaroa est de nos jours virtuellement inhabité (son unique occupant est Teihotu, le fils de Marlon Brando) et est situé à environ 40 kilomètres (26 milles) au nord de Tahiti, dans les idylliques îles de la Société. Les eaux limpides du lagon sont encerclées de 13 motus, ou îles, qui sont des refuges paradisiaques d’une beauté époustouflante et d’une grande importance écologique. Marlon Brando s’était porté acquéreur de Tetiaroa en 1965 suite à un coup de foudre pendant le tournage des Mutinés du Bounty en Polynésie française.

Le choix de la préservation de l’environnement avant tout

Actuellement en cours de réalisation ce resort reste fidèle à la philosophie de M. Brando qui partageait avec R. Bailey le même souci de protection de l’environnement. R. Bailey a déclaré : " Il n’y aura qu’un seul hôtel à Tetiaroa, à Motu Onetahi en conformité aux souhaits de Marlon et le reste de l’atoll deviendra une réserve naturelle privée. L’éco-hôtel "The Brando" correspond exactement à ce que Marlon aurait désiré : énergétiquement autonome et construit avec des matériaux naturels, il ne perturbera pas l’environnement et sera pratiquement invisible de la mer. Il utilisera les plus récentes technologies en matière de sources d’énergie renouvelables, y compris certaines de celles que nous utilisons déjà dans notre nouvel hôtel de Bora Bora, que Marlon avait promis d’inaugurer. Nous avons travaillé ensemble pendant trois ans sur ce projet avant sa mort. J’ai eu le privilège de le connaître et je suis fier d’honorer sa mémoire en concrétisant un de ses rêves."

M. Bailey a employé à plein temps un biologiste marin et un vétérinaire, le Dr Cécile Gaspar, qui ont effectué des études détaillées à Tetiaroa afin de garantir qu’un tel projet ne se fera pas au détriment de la faune et de la flore de cet extraordinaire écosystème qui abrite un site de ponte pour les tortues marines, un sanctuaire ornithologique sur Motu Tahuna Iti ainsi qu’un refuge pour des milliers d’oiseaux locaux rares.

Toute la démarche de Richard Bailey s’inscrit dans une même logique de développement durable. Le resort est déjà certifié LEED Platine (Leadership in Energy and Environmental Design). Outre cette autonomie en énergies renouvelables, l’objectif est d’arriver à une empreinte carbone neutre. Le coût des infrastructures qui produiront les énergies renouvelables est estimé à 3 milliards. Outre le SWAC (système de climatisation par l’eau froide des profondeurs), des panneaux solaires et des groupes électrogènes fonctionnant à l’huile de coprah seront installés sur l’île. L’hôtel "The Brando" ambitionne de devenir un véritable « laboratoire » des énergies renouvelables.

Une climatisation écologique qui a fait ses preuves

C’est donc l’installation d’un système de climatisation par l’eau froide des profondeurs appelé SWAC, que le groupe a déjà posé à l’Intercontinental de Bora-Bora, qui a été choisi. C’est une société de Marseille, Géocéan, qui réalise ces travaux maritimes extrêmes. « On traverse le récif pour aller côté océan, au-delà du tombant », explique le responsable des études, Michel Colinet. « On descend jusqu’à 960 mètres, à des profondeurs où même les pétroliers hésitent à aller. Une conduit est posée pour tirer l’eau et la remonter jusqu’au motu. » Cette eau froide arrive à une température de 5,6 degrés à l’hôtel. Là, elle entre dans un échangeur thermique, une sorte de « millefeuille en plaques de titane », où elle se trouve en contact avec l’eau du réseau secondaire qui se refroidira. « Cela a demandé une préparation très importante : les études ont débuté il y a deux ans et demi. Mais le principe de l’échangeur est utilisé partout dans le monde, il est absolument maîtrisé » explique Michel Colinet.

Le développement durable au coeur de cet hôtel

Le défi ambitieux de cette réalisation était de concilier la préservation de l’environnement, les attentes de la clientèle, et le respect de la population locale. "En plus de l’utilisation des plus récentes technologies de pointe, pour obtenir des ressources renouvelables, sans sacrifier au luxe et au confort, "The Brando" offrira un jardin bio et un verger qui apporteront une nourriture saine à notre clientèle" a déclaré Silvio Bion, directeur général.

Le site internet vient d’être mis en ligne

Dès à présent, le site web de l’hôtel fournit îles et cartes de ce lieu de villégiature ; des détails sur les services et prestations du "Brando", des informations concernant la géographie, la biodiversité et l’histoire de Tetiaroa, ainsi que des informations spécifiques concernant développement durable, et sur les travaux de l’éco-station qui se consacre à la recherche scientifique de la conservation des lieux. L’ 

Inauguration du "Brando" est prévue pour le 1er Juillet 2014, et commencera à accepter les réservations au début de 2014 pour les séjours de villégiature à partir du 1er Juillet 2014 et au-delà. http://www.thebrando.com/



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