Comment différencier et séparer vos déchets

Avant de mettre en place un tri efficace de vos déchets, apprenez à bien les classer.

L’hôtellerie produit des déchets (2,5 millions de tonnes par an selon l’Ademe) qui, pour la plupart, sont similaires aux déchets ménagers. L’administration les appelle « déchets industriels banals » (DIB). Ils se composent en douze catégories :
 Les déchets alimentaires issus de la préparation et des restes.
 Les déchets issus de l’entretien des espaces verts.
 Les résidus des bacs à graisse dans votre circuit d’eaux usées.
 Les huiles de friture.
 Les papiers de types journaux, magazines, documents, courriers, etc.
 Les emballages en carton.
 Les emballages et objets en plastique.
 Les emballages en verre de types bouteilles, etc.
 Les emballages en métal de types canettes, boîtes de conserves, etc.
 Les emballages en bois de types caisses, cageots, etc.
 Les textiles de types draps, nappes, serviettes, etc.
 Les encombrants de type meubles, matelas, etc. En plus de ces « DIB » sont produits des déchets classés « dangereux », mais en faible quantité. L’administration les appelle les « déchets toxiques en quantité dispersés » (DTQD). Parmi eux, on trouve notamment :
 Les lampes et tubes fluorescents.
 Les piles et batteries.
 Les déchets de bureautique : toners, cartouches d’imprimantes, rouleaux de fax.
 Les filtres de ventilations.
 Les déchets liés à l’entretien des espaces verts de types pesticide, insecticide, etc.
 Les déchets de produits d’entretien : pots de solvant, de peinture, etc.
 Les déchets de produits mécaniques : huiles.
 Les déchets de médicaments. Normalement, un service de déchetterie digne de ce nom doit pouvoir vous aiguiller pour chacun d’entre eux, et sur les possibilités de ramassage ou d’accueil. Et si le tri n’existe pas pour certains de ces déchets, n’hésitez pas à faire savoir au service concerné (ou à l’entreprise privée) et à vos élus locaux que vous avez de tels déchets et que vous désirez qu’ils soient recyclés…