L’événementiel est une industrie conséquente, et son impact sur l’environnement n’est pas négligeable. Selon une étude anglo-saxonne , un participant à une conférence de trois jours génère en moyenne 28 kg de déchets, comparativement au 6 kg lorsqu’il reste chez lui, et produit 640 kg de gaz à effet de serre, soit l’équivalent de la conduite de sa voiture (moyenne cylindrée) pendant un mois.
De plus en plus d’entreprises reconnaissent que le facteur événement durable apporte un plus et devient porteur d’affaires. Les organisateurs d’événements quant à eux, donnent de plus en plus une priorité à l’intégration des pratiques durables. Selon un rapport détaillé édité par Meeting Professionals International (MPI), et American Express, 76% des organisateurs d’événements en Europe, Moyen-Orient, et Afrique ont annoncé que la RSE sera au centre de leur organisation ( 63% aux Etats Unis), et que 66% de ces organisateurs avaient déjà mis en oeuvre des initiatives écologiques. Si les hôtels ne se sentent pas concernés par ces opportunités, ils perdront des parts de marché sur ce segment, qui va devenir lucratif. En dehors de l’aspect purement financier, c’est bon pour l’environnement, et en terme d’image, ça améliore votre réputation, et vous permet de communiquer sur les mesures que vous avez entreprises.
Bien sûr, à court terme cela peut représenter un éventuel investissement, comme former le personnel, changer de fournisseurs, acheter des produits bio etc…Mais à long terme, l’investissement devrait se traduire par des économies grâce à de meilleurs choix qui gaspillent moins les ressources (eau, énergie, papier, etc…), sans oublier la réduction des déchets produits. Il ne faut donc pas croire que s’engager dans une démarche environnementale ça coûte cher.
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