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SPA-A lance une étude sur une gestion plus écologique et plus rentable des spas

Cette opération est une démarche collective portée par Spa-A, en collaboration avec EVEA Tourisme, In Extenso Tourisme, Hôtellerie-Restauration et cofinancée par l’ADEME île-de-France. L’étude s’achèvera fin 2014. Les premiers résultats seront présentés lors du salon Equip’Hôtel en novembre.

Le spa très mplanté dans les hôtels de luxe

Le marché du spa et du bien-être est un marché en pleine croissance qui pèse plus de 73 milliards de dollars dans le monde (données 2012). Le marché français n’échappe pas à cette tendance et demeure toujours en progression. Il existe environ 9000 instituts et spas, dont 400 hôteliers, plaçant notre pays en seconde position derrière l’Allemagne. Selon une estimation, 46 % des hôtels 5 étoiles sont équipés d’un spa et les ventes additionnelles représentent un plus de 20 à 40% du chiffre d’affaire. Le tourisme de bien-être va se développer jusqu’en 2020, avec une forte croissance du secteur dans le monde et en France. Les raisons de cette tendance sont nombreuses : culte de l’apparence, allongement de l’espérance de vie, quête du bien-être dans une société de plus en plus stressée, préoccupation croissante pour notre santé, etc.

Concilier l’environnement et les enjeux sociaux-économiques

Un établissement de bien-être consommerait par visiteur environ 200 litres d’eau, soit 33% de plus que les besoins quotidiens d’un français (estimé à 150 litres par jour). Cette eau nécessite de l’énergie pour son chauffage et des produits chimiques pour le traitement des piscines. A cela s’ajoute le linge (en moyenne plus de 3 serviettes de bain seraient utilisées par client), l’énergie consommée pour le chauffage des locaux et le fonctionnement des différents équipements (sauna, jacuzzi, hammam, etc.) Mais que représentent réellement ces impacts et comment est-il possible de les réduire ? Et quels sont les enjeux sur l’ensemble du cycle de vie ? SPA-A, association des professionnels du bien-être, a ainsi lancé la première étude de fond sur le sujet de l’impact environnemental du secteur sur un panel de 15 établissements.
- Les objectifs de ce projet collectif sont nombreux :

• Créer et diffuser un guide de bonnes pratiques environnementales pour la profession, en mettant en avant des solutions innovantes et économiques ;

• Obtenir des chiffres clés pour le secteur, afin de prioriser les axes d’amélioration ;

• Réduire les coûts et les impacts de chaque participant en proposant un plan d’action individualisé chiffré en euros. Cela permettra aux spas d’améliorer leur rentabilité tout en diminuant leurs impacts environnementaux ;

• Permettre à chaque spa participant de communiquer auprès de ses clients sur les bonnes pratiques mises en place.

Ainsi, 15 spas seront évalués sur le plan environnemental et économique. Le projet fait participer des spas urbains mais également des spas d’hôtels et des spas de centres de thalassothérapie et de balnéothérapie. Onze établissements se sont d’ores et déjà engagés à entrer dans la démarche : U Spa Fouquet’s Barrière, Uspa Resort Ribeauvillé, Royal Thalasso SPA Barriere, Spa My Blend Clarins Royal Monceau Raffles, Day spa Clarins de Lille, Spa Club Med de Vittel, Spa Club Med de Valmorel, Spa Thalasso de Deauville (Deep Nature), l’Hôtel Spa Le Coq Gadby, Le Relais Thalasso Ile de Ré , la Thalasso de Pornic (Alliance Pornic) et le spa du Quintessia à Nantes.



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