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Surimi Fleury Michon : halte à la suspiscion !

La succession des crises alimentaires a entamé la confiance des consommateurs envers l’agro-alimentaire. Ainsi, la transparence devient nécessaire pour les marques, et c’est pourquoi le groupe Vendéen lance l’opération " Venez Vérifier"pour son produit phare : le surimi

La composition de son surimi, l’un des produits phare de la marque Fleury Michon souffre d’une mauvaise image et demeure la victime de diverses rumeurs et idées reçues. Le groupe vendéen a décidé de lancer l’opération "Venez vérifier" pour jouer la transparence sur cette pâte de poisson qui a conquis la France depuis les années 1980. 

Fleury Michon rappelle que son surimi est composé à près de 40% de chair de poisson, du colin d’Alaska et du merlu blanc. Pour les autres ingrédients, ils ajoutent de l’amidon, du blanc d’oeuf, du sel, de l’huile de colza, des arômes de crabe et des extraits de paprika mais pas de conservateur ni d’additifs. Ce qui ne signifie pas bien sûr que tous les surimis sur le marché sont fabriqués de la sorte.

 L’entreprise est déjà engagée dans une démarche de transparence : ses plats cuisinés sont par exemple garantis sans huile de palme, sans huile hydrogénée et sans conservateur. Le groupe a réalisé en 2013 un chiffre d’affaire de près de 700 millions d’euros, l’activité traiteur de la mer représentant 14% de son activité. Il revendique par ailleurs le titre de numéro un du surimi en France avec 25% de parts de marché. "Les consommateurs ont l’impression de nager en eau trouble, affirme le patron de Fleury Michon, et se posent désormais des questions fondamentales sur l’origine des matières premières, la sécurité des produits ou l’empreinte écologique de l’industrie agroalimentaire." Une suspicion qui, rappelle-t-il, peut fragiliser la filière dont dépendent près de 500 000 emplois en France selon les chiffres de l’Association nationale des industries agroalimentaires (Ania).

Une pâte de poisson pointée du doigt

Cette pâte de poisson en forme de bâtonnet d’origine japonaise est arrivée en France au milieu des années 1980 et a conquis les Français qui en sont devenus les seconds consommateurs au monde derrière les Nippons. Il s’en écoule plus de 60 000 tonnes chaque année et Fleury Michon détient 25 % de ce marché qui lui apporte 80 millions d’euros de chiffre d’affaires sur 700 millions d’euros d’activités au total.

Ces bâtonnets n’en seraient pas moins devenus les symboles de la transformation industrielle d’une matière première devenue invisible et l’une des filières parmi les plus décriées de l’agroalimentaire. « Le surimi est un produit qui entraîne de gros clivages chez les consommateurs entre ceux qui apprécient ou pas », précise Raymond Doizon, directeur général délégué de l’entreprise. Hasard ou pas, une conférence de presse des « professionnels français de la filière du surimi » sera organisée au début avril pour sans doute relancer les ventes du produit à l’approche des beaux jours.

Un seul slogan : "Venez vérifier"

Fleury Michon de son côté a choisi de lancer une campagne télé et cinéma à partir du 6 avril, qui montrera dans un film des "vrais pêcheurs" travaillant pour les fournisseurs de Fleury Michon. L’entreprise invitera aussi trois consommateurs tirés au sort sur son site, cinq blogueurs et deux journalistes à venir "vérifier" le procédé de fabrication, de la pêche au colin en Alaska jusqu’à son usine en Vendée. Cette campagne de promotion à pour but également d’inciter les consommateurs à se rendre alors sur le site de la marque afin de regarder des « vidéos preuves » sur les différentes étapes du produit, depuis la pêche en mer jusqu’à la transformation finale. Et Fleury Michon affirme que la même démarche de transparence sera appliquée ensuite à ses autres gammes de produits, comme le jambon.

"La transparence fait partie de notre démarche, dit le directeur général Daniel Tirat, mais cette nécessité est de plus en plus confirmée devant les interrogations toujours plus nombreuses des consommateurs." Selon une enquête des Deux vaches, 90 % des Français considèrent comme essentiel de pouvoir connaître l’origine des ingrédients et 60 % estiment encore manquer d’informations sur la qualité de leurs aliments achetés. http://venezverifier.fr/



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