La société de design italienne mogu utilise un matériau naturel à base de champignons pour créer une alternative durable aux carreaux de sol en PVC, soutenant ainsi une approche circulaire.
Pour contribuer à soutenir la protection de l’environnement, mogu a mis au point une technologie innovante de production de matériaux naturels de revêtement de sol. « Notre société se concentre sur la création de solutions durables et naturelles qui protègent l’environnement et améliorent l’espace de vie », explique Stefano Babbini, directeur général de mogu. « Nos nouveaux carreaux de sol naturels illustrent cette vision. »
Les carreaux mogu commencent leur vie sous forme de mycélium, le stade végétatif des champignons. « Le financement de l’UE nous a permis d’identifier de nouvelles méthodes de culture de ces organismes étonnants et de les convertir en matériaux de construction pratiques et exempts de plastique », explique Stefano Babbini.
Le processus de production commence par la culture de souches de mycélium soigneusement sélectionnées, sur des substrats composés de résidus agro-industriels. Les matériaux de mycélium sont ensuite collectés et séchés. « Non seulement ce processus utilise très peu d’énergie ou d’autres ressources, mais il permet d’obtenir un produit totalement stable, sûr, durable et biodégradable », ajoute Stefano Babbini.
Pour créer les carreaux de sol, la société utilise le mycélium comme noyau composite et le recouvre d’une formule exclusive composée à 80 % de résines. « Pour la toute première fois, nous pouvons transformer des sous-produits en solutions de revêtement de sol performantes et attrayantes », remarque Stefano Babbini. « Ce faisant, nous soutenons une économie circulaire et posons les bases d’un secteur des revêtements de sol écologiquement et économiquement durables. » Les carreaux durables de mogu sont déclinés en différentes couleurs et formes et peuvent être entièrement personnalisés à la demande d’un client. Les carreaux, qui sont présentés sur le site ADI Design Index 2020 (site web en italien), ont été présélectionnés pour le prestigieux prix ADI Compasso d’Oro Award (site web en italien).
Comme pour tout nouveau processus de fabrication, passer du mycélium au revêtement de sol n’a pas été une tâche facile. Selon Stefano Babbini, l’une des principales difficultés a consisté à trouver des installations industrielles et des sous-traitants capables de fabriquer le produit.
« Il s’agit essentiellement d’une conception entièrement nouvelle, ce qui signifie qu’il n’existait pas de processus de fabrication prêt à l’emploi », explique-t-il. « Pour nous assurer que nous pouvions produire notre solution à grande échelle, nous avons dû constamment retravailler et adapter notre formule pour qu’elle corresponde aux capacités des installations industrielles disponibles. »
Malgré ces défis, la société est arrivée à ses fins. « Nous avons démontré qu’il est possible de fabriquer des produits alternatifs et durables sans sacrifier la qualité ni les performances », conclut Stefano Babbini.
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