Voir le Menu
Accueil > actualités reportages > La vie des hotels > Hôtel Cap Karoso en Indonésie : deux français engagés dans le développemnt (...)

Hôtel Cap Karoso en Indonésie : deux français engagés dans le développemnt durable

Sur l’île de Sumba, en Indonésie, l’hôtel Cap Karoso a ouvert ses portes, et les propriétaires français l’on développé autour de trois piliers chers à leurs convictions : durabilité, authenticité et communauté.

Sumba située à l’est de Bali, est l’une des dernières frontières sauvages de l’Indonésie. Bien connue des surfeurs depuis quelques décennies, la discrète Sumba reste à l’ombre du tourisme de masse, où les communautés locales ont vécu et vivent encore loin de la mondialisation. Depuis l’âge de Bronze, Sumba a conservé et préservé sa culture, son mode de vie et ses croyances animistes, étant aujourd’hui parmi les dernières cultures mégalithiques au monde. Sumba, c’est également une nature incroyablement préservée, qui réunit tous les attraits d’un paradis vierge. Avec ses plages désertes, ses nombreux lagons, sa savane ou ses vallées boisées habitées d’espèces endémiques propre à cette situation géographique unique entre Asie et Océanie.

Cap Karoso occupe la plage éponyme de Karoso, dans le sud-ouest indonésien de Sumba : là où les tombes mégalithiques côtoient les Uma Mbantangu, habitations traditionnelles célèbres pour leurs toits s’élevant en flèche vers le ciel, jusqu’à 25 mètres de haut.

Cap Karoso, le projet d’un couple de français en Indonésie

Notre volonté était de faire quelque chose de nouveau, en s’inspirant de la culture locale. Métisser plutôt que transposer.

Tombés amoureux de l’île il y a 7 ans, Fabrice et Evguenia Ivara se sont fixé la mission de protéger les trésors naturels de Sumba et partager leur philosophie du voyage : un métissage entre l’art de vivre français et la culture sumbanaise. Captivés par l’attrait magnétique de cette île et les croyances Marapu, le couple a entrepris de travailler main dans la main avec la population locale dès la genèse du projet, en attendant notamment l’approbation des chamans locaux avant d’entreprendre les premières constructions.

Leur volonté première étant que ce projet d’hôtel s’intègre parfaitement dans son environnement naturel et culturel, en multipliant les interactions avec les communautés locales. Le résultat est une immersion totale dans la magie que prodigue Sumba, avec une touche de style parisien,

L’architecture : entre authenticité et modernité

Pour ce projet de 47 chambres et 20 villas, les propriétaires se sont entourés de Gary Fell, architecte britannique plusieurs fois primé, et de son cabinet, GFAB Architects, qui a conçu Cap Karoso pour que le projet soit en communion avec son environnement, dans un esprit indoor/outdoor permanent comme fil rouge. Pour la décoration, les intérieurs sont signés par Bitte Design Studio, basé à Jakarta. Le but étant de traduire toute l’authenticité de l’île Sumba, ses traditions, dans un esprit résolument moderne et minimaliste.

L’art de vivre français insufflé par Fabrice et Evguenia Ivara ajoute une touche de chic à ces espaces empreints d’une grande sérénité où l’esthétique sumbanaise s’invite pour un parfait métissage des cultures.

Les propriétaires ont exploré l’île de Sumba à maintes reprises, pour comprendre l’esthétique unique de cette île. Pour citer quelques exemples, l’île de Sumba est connue dans le monde entier pour son savoir-faire dans la conception des Ikats, une technique de teinture traditionnelle indonésienne dans laquelle des fils sont noués et teints avant le tissage. Plusieurs références à ces Ikats sont présentes dans l’hôtel notamment au sein des chambres où les têtes de lit en bois imitent les formes géométriques et la texture de ces tissus traditionnels. Pour la réception de l’hôtel, c’est la technique de séchage des fils de coton teint servant à la fabrication des ikats qui a inspiré la création d’un mur entier déclinant des nuances de terracotta, un pigment naturel obtenu à partir des racines de plantes présentes à Sumba. Certaines céramiques, vases, théières ou tasses, sont directement inspirés de la forme et de la texture brute qui évoque l’esthétique de cette île aux mégalithes. « Dans cette île, tout est un peu massif, lourd et anguleux. Que ce soit avec la céramique, le bois ou le textile, nous avons travaillé autour de l’esprit des formes et des textures, avons extrait l’essentiel de Sumba et infusé ce côté brut dans le raffinement » déclarent les propriétaires.

L’art est également une composante essentielle du projet. Evguenia et Fabrice ont invité un panel d’artistes indonésiens ou passionnés par l’Indonésie pour constituer une collection d’œuvres uniques interprétant Sumba et son histoire grâce à différentes techniques et styles. On compte parmi ces artistes Alexander Sebastianus, Yuki Nakayama ou encore Ines Katamso.

Gastronomie : le fruit d’un métissage franco-indonésien

Pour les propriétaires, français et fins gourmets, La gastronomie a toujours occupé une place très importante de Cap Karoso, et ce dès la genèse du projet. L’idée étant de proposer une offre variée, moderne et de haut niveau reflétant le dynamise que peut incarner Paris en la matière.

Le chef français, Antoine le Vacon, est originaire de Bourgogne. Après plusieurs expériences au sein de différents restaurants étoilés en France, il voit dans le projet Cap Karoso une liberté d’exprimer sa créativité et de découvrir une nouvelle culture culinaire. Dès son arrivée à Sumba, le chef fait le tour des marchés locaux de l’île, goute les plats traditionnels, parle aux pêcheurs et aux villageois pour apprendre leurs traditions culinaires. Il a pour ambition d’offrir aux clients de Cap Karoso une cuisine lisible qui sublime les produits locaux en leur apportant une touche de sophistication propre à la cuisine française, tout en étant le plus locavore possible.

Car Cap Karoso dispose également de sa propre ferme. Dès 2019, les propriétaires font appel à un agriculteur français, basé dans le sud de la France, pour développer une agriculture biologique. Sur deux hectares, on y cultive fruits, légumes, herbes aromatiques, épices, fleurs comestibles mais l’hôtel s’est également doté d’un élevage de poulets et de canards pour les œufs ainsi que des buffles locaux pour produire l’engrais qui viendra alimenter la ferme. Le but étant de devenir autosuffisant sur la quasi-totalité des produits pouvant être cultivés sur place, réduisant ainsi les importations et l’empreinte carbone de l’hôtel. La seconde volonté des propriétaires est d’avoir un dialogue avec la communauté locale en étant source d’emploi mais aussi en proposant aux fermiers locaux de s’initier aux techniques d’agriculture biologique, afin de préserver cette terre encore vierge.

- Cap Karoso propose trois différents restaurants :

Julang : avec sa grande table d’hôtes de 9 mètres, comme un prolongement de la cuisine, ce restaurant invite à un moment de partage entre les hôtes de Cap Karoso, comme on pourrait le faire entre amis. Cet espace accueillera des résidences de chefs, de toutes cultures et de tous horizons. Apicine : Tout ici est synonyme de décontraction et de simplicité. Quelques tables installées à proximité de la piscine et des canapés confortables pour déguster une cuisine fusion indo-basque en version « finger food ». Beach Club : le cœur de l’hôtel. Animé, pétillant, solaire. C’est le point de convergence des hôtes de Cap Karoso à toute heure de la journée, du petit déjeuner jusqu’au dernier verre tard dans la nuit. La cuisine est d’inspiration méditerranéenne dans la notion de partage et résolument locale dans les produits et le respect des saisons.

Un lieu de partage et d’inspiration

Cap Karoso a été pensé comme un lieu de partage et de rencontres : entre les hôtes de l’hôtel d’une part, car tous les espaces de l’hôtel ont été conçus pour créer un sentiment de communauté, afin de favoriser les échanges (à l’image du restaurant Julang et de sa grande table d’hôtes). Et d’autre part, c’est aussi un lieu de partage ouvert sur son environnement extérieur, où les hôtes de l’hôtel sont invités à s’imprégner de l’île et de ses habitants, à découvrir les incroyables traditions tribales et à rencontrer une faune et une flore d’une grande diversité. Tout cela avec respect et humilité.

Pour compléter cette notion de partage, une pléiade de talents français et internationaux dans les domaines de la gastronomie, de la mixologie, de la musique ou de l’art s’installeront en résidence éphémère et viendront apporter un supplément d’âme à Cap Karoso pour que celui-ci devienne un lieu de convergence pour les esprits libres, les créatifs et les amoureux de voyages.

Des expériences à vivre à deux, en famille ou entre amis

Toujours dans cette notion de partage, l’hôtel invite ses hôtes à découvrir les trésors de Sumba plutôt que de rester en vase clos au sein de l’hôtel. Ainsi, Les propriétaires ont mis en place grâce à de précieux conta

cts locaux un certain nombre d’expériences authentiques comme des visites de villages traditionnels ou encore des ateliers manuels autour de la teinture et du tissage. L’hôtel s’est équipé de vélos électriques pour accéder à certains lieux naturels incroyables tels que Weekuri lake ou Mandorak. Afin de rendre les expériences culinaires inoubliables, Fabrice et Evguenia ont imaginé des lieux insolites pour créer des expériences autour des repas comme un petit déjeuner au lever du soleil sur une falaise surplombant la mer.

Avec ses villas isolées dans la nature, disposant de plusieurs chambres et de piscine privatives, Cap Karoso est un lieu idéal pour les familles. Par ailleurs, le Kids Club Little Explorers mis en place pour les plus jeunes développe une approche ludique de la nature et de la culture sumbanaise.

Une approche durable

Cap Karoso a été étudié dans les moindres détails pour minimiser son empreinte écologique et maximiser son impact positif sur l’environnement et la communauté locale. L’hôtel produira d’ici l’été 2023 la moitié de son énergie à partir de son propre parc de panneaux solaires. Les emballages en plastique sont proscrits, et les eaux usées seront purifiées grâce à un système sophistiqué de traitement des eaux. La ferme sur place fournira une grande partie des produits pour le restaurant et le bar tandis que l’aménagement paysager utilisera intelligemment la végétation pour réduire les besoins en climatisation : C’est le cas des toits végétalisés de l’hôtel, conçus pour préserver la fraîcheur dans les chambres, elles-mêmes étant naturellement ventilées grâce à une architecture favorisant la circulation de l’air.

Accessibilité

Malgré son caractère isolé et préservé, Sumba est facilement accessible par les airs avec un vol d’une heure depuis Bali. Actuellement, trois vols quotidiens relient Denpasar à Tambolaka, où l’équipe de Cap Karoso viendra à la rencontre de ses hôtes pour un trajet en voiture de 50 minutes à travers les magnifiques paysages de l’île, avant de rejoindre l’hôtel.

www.capkaroso.com



Hotels Econews- 13 rue Henri Regnault, 92210 Saint-Cloud. | Mail:jfb@hotelseconews.com | ©2015-2024 hotelseconews.com | Mentions légales