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L’étude Statista pour Booking[.]com révèle des hôteliers européens modérément optimiste pour l’avenir

Statista, en partenariat avec Booking.com, présente l’European Accommodation Barometer 2022 qui dévoile que les hôteliers français sont moins enthousiastes que la moyenne européenne et que les chaînes hôtelières sont mieux préparées pour l’avenir que les entreprises individuelles.

Après le pic de la pandémie du COVID-19 en 2020 et 2021, le secteur de l’hébergement touristique montre enfin des signes de reprise. Malgré les défis permanents, tels que la hausse des prix de l’énergie, l’incertitude macroéconomique, l’accès aux capitaux et la pression continue pour se digitaliser, les hôteliers européens font preuve d’un prudent optimisme.

Ces conclusions, ainsi que d’autres, sont basées sur une enquête représentative réalisée par Statista - en partenariat avec Booking.com - qui a été menée cet automne et a couvert 23 pays européens. L’European Accommodation Barometer 2022 a révélé plusieurs disparités entre les pays et types d’hébergement.

Les hôteliers français, moins enthousiastes que la moyenne européenne

« Par rapport à la moyenne européenne, la situation financière globale des entreprises d’hébergement en France au cours des 6 derniers mois est moins positive - seulement 51% des répondants français qualifient l’évolution de cette situation de bonne ou très bonne, alors que la moyenne européenne est beaucoup plus élevée (70%). En ce qui concerne l’évolution de la situation économique de leur entreprise au cours des 6 prochains mois, les attentes sont également en retrait par rapport à la moyenne européenne - 23% en France s’attendent à une évolution positive ou très positive, contre 38% en Europe. Cela étant dit, les plans d’investissement restent forts, 31% des gestionnaires d’hébergement français envisageant d’investir davantage qu’au cours des 6 derniers mois. », explique Ben Schroeter, Directeur de l’Engagement Stratégique chez Booking.com. Les hôteliers européens considèrent actuellement la crise énergétique comme le plus grand des défis. Une majorité écrasante (80 %) a cité les coûts énergétiques comme l’un des plus grands enjeux auxquels ils ont été confrontés. 48% des hôteliers sont également préoccupés par la situation économique générale, 42% par les coûts du personnel et 43% par le recrutement. En France, les coûts de l’énergie sont évalués à 61%, les conditions économiques sont considérées comme un obstacle par 40% et 39% des répondants en France considèrent le manque de personnel comme un autre défi.

Les chaînes hôtelières favorisées

Les chaînes se portent toujours mieux que les hôtels indépendants et ont des perspectives financières plus favorables pour un large éventail d’indicateurs, qu’il s’agisse du taux d’occupation des chambres, de l’accès au capital ou des plans d’investissement. Les chaînes et les hôtels indépendants ont tous deux obtenu d’assez bons résultats en termes de développement commercial global au cours des six derniers mois, bien qu’une plus grande part des chaînes (77 %) ait fait état de résultats commerciaux plus satisfaisants que les hôtels indépendants (68 %). Pour les hébergements européens : plus c’est grand, mieux c’est.

La taille est un autre facteur distinctif étroitement lié à la stabilité comparative des chaînes hôtelières et qui est en corrélation avec le succès et la stabilité des entreprises d’hébergement. Les très grandes entreprises de plus de 250 lits étaient systématiquement plus susceptibles que les petits établissements de qualifier de positifs ou très positifs leur développement général (78%), le taux de chambres (60%) et le taux d’occupation (64%).

L’investissement en capital revient, mais pas si vite

L’effondrement du marché du voyage en 2020 a probablement influencé les réponses mitigées concernant les investissements dans un avenir proche. Les perspectives économiques pour l’avenir étaient tout aussi frileuses, avec un modeste 38% des répondants indiquant qu’ils s’attendaient à un développement positif de l’activité dans les 6 prochains mois. En France, 23% (Autriche : 38%, Suisse 50%) des entreprises interrogées ont évalué le développement économique de leur entreprise au cours des 6 prochains mois comme (très) positif.

La numérisation n’est pas un obstacle majeur

Alors que les hôteliers européens s’efforcent de numériser leurs activités, le marketing des médias sociaux est apparu comme le plus grand défi du processus de transformation numérique. La création et la maintenance des sites internet d’hébergement sont également considérées comme des enjeux importants par 27 % des répondants à l’enquête. La majorité (59 %) de tous les répondants à l’enquête ont perçu leur préparation à la transformation numérique comme étant bonne ou très bonne, tandis que seulement 12 % étaient insatisfaits de leur effort de numérisation. Une fois encore, les chaînes et grands hôtels sont mieux préparés à la transformation numérique que les hôtels indépendants et petits hôtels. 67 % des chaînes interrogées ont déclaré être bien ou très bien préparées à la transformation numérique de leurs activités, contre 57 % des hôtels indépendants.

Durabilité : un long chemin à parcourir

Lorsqu’il s’agit de relever les défis liés à la durabilité, les hôteliers européens sont un peu plus circonspects. Seules deux personnes interrogées sur cinq s’estiment bien préparées aux défis de la durabilité et de la décarbonisation. 45 % des hôtels de 250 employés ou plus sont prêts ou très prêts à relever les défis liés à la durabilité, tandis que seulement 35 % des hôtels de moins de 9 employés sont du même avis. En termes de localisation, les hôtels situés dans les villes sont plus préparés à la transformation verte que les hôtels situés à la campagne.



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