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Lycée technique hôtelier de Monaco : un exemple de développement durable

Le nouveau lycée technique et hôtelier de Monaco confirme la volonté de modernisation de l’architecture de la Principauté. Le projet du groupement d’architectes Rainier Boisson et Alexis Blanchi a privilégié un édifice de verre construit tout en hauteur, en faisant le choix d’une démarche HQE (Haute Qualité Environnementale).

Situé en plein centre-ville, la verticalité de cet édifice s’imposait sur ce petit territoire de 2,2 km2. Ce lycée tout en transparence, réunit dans le même bâtiment les filières Hôtellerie, Tertiaire et Industrielle. Il a remplacé l’ancien lycée construit en 1969. Il est désormais organisé par filière : les trois premiers étages sont dédiés à l’Hôtellerie, les 6ème et 7ème étages au Tertiaire, les 8ème et 9ème étages à l’Industrie. Les 4ème et 5ème étages abritent les services (réfectoire et CDI) et les terrasses intermédiaires destinées aux cours de récréation. Au total, il se compose de 71 salles de classe et de 4 ateliers industriels. A noter au premier étage, la présence de 3 pianos pédagogiques et d’un restaurant d’application d’une capacité de 175 couverts. Au sous-sol, celle d’un auditorium de 308 places, d’une salle polyvalente, d’un gymnase et de trois étages de parkings.

L’environnement retenu comme élément majeur

Les concepteurs ont suivi une démarche HQE. La transparence du bâti et son grand atrium central qui réduit l’emprise au sol, permet un éclairage zénithal naturel pour les neuf étages, ouverts sur des coursives. Empli de lumière, il réduit l’utilisation de l’éclairage artificiel, pour le bien-être des occupants et la baisse des coûts en termes d’énergie. Plus de mille mètres linéaires de claustras incorporant des cellules photovoltaïques ont été mis en oeuvre sur les niveaux en retrait à usage d’ateliers. Sur l’auvent en toiture, ont été intégrés 400 m² de panneaux photovoltaïques. L’ensemble de la puissance produite, d’environ 60 kWc, est consommée sur place. Grâce au système de centrale thermique de la Principauté, qui fonctionne sur incinération des ordures ménagères et pompage de l’eau de mer, le lycée est climatisé et approvisionné en eau chaude et refroidie. Un dispositif de bâches en sous-sol récupère également les eaux pluviales qui sont réutilisées pour la distribution des sanitaires. D’autre part, ce lycée devant accueillir près de 600 personnes, la volonté mise en avant ici est celle du confort avec la création d’espaces de respiration. L’éclairage zénithal apporte en plus un gain direct en économie d’énergie par l’emploi de la lumière naturelle. Une rupture dans la verticalité du bâti est effectuée au quatrième étage, au niveau d’une cour de récréation semi-ouverte et du centre de documentation, comme s’il y avait deux bâtiments, l’un passant sur l’autre.

Etudier dans le confort et dans la modernité architecturale

L’acoustique des salles de classe a été optimisé. Répondre aux normes d’hygiène du restaurant et des cuisines, offrir une esthétique originale aux circulations, assurer la sécurité des élèves et la maintenance des services techniques, participer à la performance énergétique du bâtiment , sont autant de problématiques essentielles liées à cet établissement scolaire qui ont été relevées par l’industriel Armstrong , guidé par les architectes. Particulièrement singulier, le travail effectué sur les plafonds des coursives au sein de l’atrium : un challenge tant technique qu’esthétique. La forme choisie par les architectes a en effet donné lieu à un travail poussé au niveau du traitement phonique des surfaces qui constituait un enjeu pour ces environnements ouverts et à forts passages. Les plafonds des coursives déploient une géométrie complexe de double courbure, mariant panneaux concaves et convexes. L’ensemble renferme tous les réseaux techniques comme ceux de la ventilation, de la climatisation... Ces derniers restent facilement atteignables pour des opérations de maintenance, sans pour autant lésiner sur la sécurité.

Cuisines : l’hygiène avant tout

Pour ces environnements requérant une hygiène accrue, ARMSTRONG a fourni une dalle à la fois clipséeet protégeant de la bio-contamination. Une solution unique sur le marché ! Sa peinture BIOGUARD limite l’accumulation de poussière et de micro organismes et empêche le développement de bactéries, moisissures et levures.

Crédit photos : Paul Kozlowki pour Armstrong ©



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