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Les hôteliers restaurateurs signent une convention contre le travail illégal en Ile-de-France

Dans le but de "rappeler les règles élémentaires en matière d’embauche et d’emploi", l’Umih, principale organisation patronale de l’hôtellerie-restauration et des cafés, a signé jeudi une convention avec l’État et l’Urssaf pour lutter contre le travail illégal en Ile-de-France, ce secteur représentant environ un quart des infractions constatées sur cette zone géographique.

Chaque année, 300 à 400 établissements font l’objet de verbalisations. "Les moyens de lutte contre le travail illégal viennent d’être renforcés avec la création d’unités régionales spécialisées de l’inspection du travail", écrivent la préfecture d’Ile-de-France, l’Urssaf et l’Umih dans un communiqué commun. La convention prévoit "des actions de prévention en direction des entreprises. Les organisations professionnelles vont ainsi mener des campagnes d’information auprès de leurs adhérents pour rappeler les règles élémentaires en matière d’embauche et d’emploi de salariés et lutter contre les différentes formes de travail illégal", poursuivent-ils. Selon eux, "le travail illégal est source de distorsions de concurrence entre acteurs économiques" car "c’est autant de cotisations perdues pour le financement des organismes sociaux" et "le salarié se trouve privé de ses droits en matière de couverture et de prestations sociales". "La lutte contre le travail illégal contribue par ailleurs à fixer la main d’oeuvre et à la qualifier en améliorant ses conditions de travail, un enjeu important pour les hôtels, cafés et restaurants qui peinent à pourvoir les postes qu’ils offrent et connaissent un turnover important contrariant la professionnalisation de leurs employés", rappellent-ils.

En termes de sanction, le travail dissimulé "est passible de 3 ans d’emprisonnement, d’une amende de 45.000 euros et d’une fermeture administrative. Les établissements compromis font l’objet de rappels de cotisations et d’impôts", soulignent-ils, affirmant que "le secteur des hôtels, cafés et restaurants représente environ un quart du travail illégal constaté en Ile-de-France".

En 2013, près de 14% des entreprises du secteur de la construction, soit environ une sur sept, ont eu recours au travail illégal, selon un rapport publié par l’Acoss, organisme collecteur des cotisations de Sécurité sociale. Les années précédentes d’autres secteurs comme l’hôtellerie-commerce-restauration avaient été ciblés.



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